« Le combat ébranle les fondations anciennes et indignes mises en place par la colonisation, et l’on pose des jalons afin de bien dessiner le sentier de renaissance et de rendre hommage à Mary Mounouchy. On ne veut pas davantage être un esclave de la canne à sucre qu’un spectre de la bitasyon. « Tel est le mot d’ordre qui résonne dans les jeunes consciences. »
Au milieu du xxe siècle, cent ans après la naissance de Mary Mounouchy, la première Indo-Guadeloupéenne, les douleurs de l’esclavage et de l’engagisme sont encore vives sur l’île, et les conditions de vie des habitants n’ont que peu évolué par rapport à l’époque de l’oppression des colons. Dans ce contexte, une génération d’enfants décide de prendre en main les rênes de son destin par l’école, l’entraide et le goût de la liberté.