Ouvrage tête-bêche français / anglais
PRÉFACE DE LÉNA BLOU
La crête de l’Iguane…Ni livre ni roman, ni nouvelle, ni essai. La crête de l’Iguane tient du spectacle vivant. Il met en mouvement et fait danser. Il m’a fait danser ma terre et mon peuple. Chacun de ses phrasés reliés au fil musical de l’espace s’incarne dans le corps. Mon corps fut happé non par l’incomparable densité de l’écrit, mais plus encore, par la rythmique scandée, balisée, en rupture permanente, du flot. Une sensation toute singulière et plurielle, étrange et jamais étrangère, déroutante et non déroutée qui fait déambuler le corps dans un entre-deux, celui sans doute de l’interstice de soi. La crête de l’Iguane fait goûter au fol espoir que surgira de cette histoire absurde, de cette improbable terre, de ce peuple en bigidi, une force invincible : la civilisation du devenir. « Baba », comme nous l’appelons en Guadeloupe, être d’exception par sa capacité à utiliser « la philosophie de la caresse » dans sa quête incessante du Nous de nous-mêmes, porte comme une offrande, ce don inné de fédérer les énergies afin de questionner, explorer, investir les replis de notre « Espace-Être »… « Moulés aux arcanes séculaires d’un miracle dont nous ne cessions d’interroger le mystère : Nous. » …La crête de l’Iguane !